Ce visage est un seuil. Un passage.
Il ne représente pas une identité, mais une connaissance ancienne, enfouie, que l’on redécouvre comme on déterre une pierre précieuse dans un sol mouvant. Les formes qui l’entourent sont comme des entités flottantes, souvenirs, fardeaux, émotions passées ou projections d’avenir. Elles tournoient, s’entrelacent, tentent de brouiller les contours. Mais le regard, lui, tient. Il est le gardien du centre, le témoin silencieux de ce qui reste quand tout vacille. Ici, l’identité n’est pas un masque, mais une source. Une énergie souterraine.

Le feu rouge orangé parle d’action, de présence, d’ancrage. Les bleus profonds évoquent l’écoute, l’intuition, la part invisible. Entre les deux : le corps subtil de l’être. Tout est possible quand tu sais qui tu es n’est pas une promesse extérieure.

C’est une incantation intérieure.
Celle qui commence à murmurer quand on cesse de fuir ce que l’on est vraiment.