Au cœur d’un vaste espace indéfini, une immense sphère translucide flotte en apesanteur. Sa membrane délicate, presque éthérée, semble vibrer doucement sous l’effet de courants invisibles. À l’intérieur, un univers mystérieux se déploie, mêlant les profondeurs abyssales à une atmosphère presque cosmique.

Les parois internes de cette entité ondulent en une danse hypnotique de teintes violettes et bleutées. Des tentacules fluides, semblables à des algues luminescentes, s’étirent et se contractent, dessinant un motif organique en perpétuelle mutation. Parmi eux, de petits yeux étranges, disséminés ça et là, semblent observer silencieusement la scène, témoins discrets d’un mystère inconnu.

Deux êtres flottent au sein de cette matrice vivante. L’un tend la main vers l’autre, mais le contact demeure incertain. Sont-ils en train de se rejoindre ou de se perdre ? Les rayures de leurs corps semblent se fondre dans les vagues, comme si leur identité elle-même se dissolvait. Leur présence contraste avec l’environnement qui les entoure, comme si l’espace les avait happés dans un rêve liquide où le haut et le bas n’existent plus.

Des éclats de lumière dorée parsèment l’obscurité, comme des particules en suspension. L’air est-il devenu eau, ou l’eau est-elle devenue ciel ? Quoi qu’il en soit, la sphère est ouverte invitant à la découverte.